Nous sommes dans un passage où Jésus va parler aux disciples de la difficulté de la vie chrétienne, en particulier celle d’être riche. Le passage précédent était en effet la discussion avec un jeune homme riche à qui Jésus disait « vends tout tes biens et donne-les au pauvre », et le jeune homme s’en va tout triste car il avait de nombreux bien. Cet épisode déclenche un certain nombre de réactions chez les disciples qui se demandent en 10,26 « Alors qui peut être sauvé ? »
Il convient de remarquer que les deux listes ne sont pas vraiment semblables, que la seconde est au pluriel et que l’espace-temps est rempli. Jésus insiste sur le fait que tout dépouillement (personne ne sait si les disciples se sont effectivement dépouillés de tout bien) ne saura rester sans compensation.
Mais il y a deux avertissements. Le premier est qu’au milieu de la liste des « cadeaux » se trouve aussi la persécution ; le second est qu’il ne faudrait pas que les disciples se lancent dans un dépouillement qui serait un investissement déguisé. Ce n’est pas parce qu’ils font partie d’un premier groupe très proche qu’il faut qu’ils considèrent une quelconque rémunération comme un fait acquis.
Pas facile de motiver tout le monde…