Jésus fait un petit aparté pour ses disciples, en plein milieu des paraboles et des explications qu’il en donne : on sort du semeur, on va passer à la semence qui pousse et à la graine de moutarde.
Le premier paragraphe insiste sur l’importance du texte, sur le rôle de l’enseignement de Jésus qui est fait pour éclairer le monde. Et l’emploi du futur signifie que Jésus a bien en tête la publication continue (d’abord par tradition orale bien sûr, il n’est pas certain que Jésus était déjà au courant de Gutenberg) de ses paroles. Ecrire un livre de plus à la suite des grands textes bibliques.
La seconde partie insiste plutôt sur l’importance de l’attention de ses auditeurs. Quand on lit le texte un peu vite, on peut se demander si Jésus nous conseille d’être critique par rapport aux nouvelles qui parviennent à nos oreilles, mais ce n’est pas cela. Luc explique mieux en Lc 8.18 « attention à la manière dont vous écoutez »
Plus vous écouterez, plus on vous en dira. Si au contraire vous montrez un certain désintérêt, une certaine lassitude, alors soyez surs que vous n’entendrez plus rien car personne n’apprécie de parler aux murs ! Un bon texte pour les étudiants.
Cette image de mesure, Luc l’utilisera pour parler de la générosité entre frères : « donnez, on vous donnera » en Lc 6.38
Une même image pour deux sujets différents : il est normal que les évangélistes se servent des images connues de leur public pour faire de la pédagogie.
Les aiguilles de la mesure et de la persévérance se trouvent dans le massif des aiguilles rouges, du côté de Chamonix ; de belles randonnées vous y attendent, une excellente manière de rencontrer Dieu.