Un passage de Marc repris par Luc, qui tient à mettre en valeur les deux manières d’être proche de Jésus : on peut le voir, cad voir l’homme Jésus, et on peut l’entendre (l’écouter) et il s’agit alors du Christ Jésus. C’est en ce sens que deux familles sont définies. Alors que chez Marc et Matthieu, la famille de Jésus ne fait pas partie des disciples, Luc est lui beaucoup moins catégorique sur le sujet.
Ce passage clôt la série Luc 8, 4-21, qui est en fait une réflexion sur l’acceptation de la parole de Dieu transmise par Jésus par la population. A travers la parabole du semeur, on a vu les groupes des incrédules, des faibles, des étouffés et de ceux qui portent du fruit. Nous avons abordé dans le petit couplet sur le pourquoi de l’usage des paraboles la question de la scission d’Israël entre ceux qui acceptent et ceux qui rejettent. Nous avons eu ensuite l’idée de la manière d’entendre qui vient du cœur pour avoir finalement une conclusion sur la parole de Dieu qui redistribue complètement les groupes d’affinité, les familles.
On se souvient d’Esaïe 55 : « (ma parole) ne retourne pas vers moi sans résultat » . La redistribution des groupes d’affinité en est un bon exemple.