Nous avons lu la confession de Pierre chez Matthieu il y a peu de temps (Mt 16, 13-19). Le texte de Luc n’est pas foncièrement différent mais le passage que cible la lecture de ce jour essaie de mettre en valeur les exigences de ce que l’on appelle la suivance : suivre Jésus, qu’est-ce que cela signifie vraiment ?
La première implication pour celui qui veut suivre Jésus est une rupture totale avec sa vie d’avant ; se renier soi-même signifie de mettre de côté son égo teinté de vanité. Cet présomption serait de penser que chacun est maître de sa propre vie, qu’il peut décider lui-même de son futur et qu’il est libre d’orienter son énergie à l’acquisition de tous les biens du monde. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre « la volonté de sauver sa vie ». Il faut que l’homme admette que la richesse de sa vie n’est pas l’accumulation de possessions mais plutôt de mettre sa vie au service des autres.
L’autre implication est une obéissance de tous les jours ; mettre sa vie au service de l’amour de Dieu et du prochain exige de nombreux sacrifices, et cela tous les jours. « Prendre sa croix » avait déjà un temps de Jésus cette signification du chemin du condamné, Jésus était loin d’être le premier crucifié, les exécutions du pouvoir romain jonchaient les bords de route.
Il est probable que dans l’esprit de Luc, suivre Jésus ne voulait pas vraiment dire « cheminer à ses côtés », mais bien plutôt « marcher derrière », en obéissant et si possible, sans rouspéter.
Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit mis à mort et que, le troisième jour, il ressuscite.
Puis il dit à tous : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive.
En effet, qui veut sauver sa vie, la perdra ; mais qui perd sa vie à cause de moi, la sauvera.
Et quel avantage l’homme a-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
Commentaire
Nous avons lu la confession de Pierre chez Matthieu il y a peu de temps (Mt 16, 13-19). Le texte de Luc n’est pas foncièrement différent mais le passage que cible la lecture de ce jour essaie de mettre en valeur les exigences de ce que l’on appelle la suivance : suivre Jésus, qu’est-ce que cela signifie vraiment ?
La première implication pour celui qui veut suivre Jésus est une rupture totale avec sa vie d’avant ; se renier soi-même signifie de mettre de côté son égo teinté de vanité. Cet présomption serait de penser que chacun est maître de sa propre vie, qu’il peut décider lui-même de son futur et qu’il est libre d’orienter son énergie à l’acquisition de tous les biens du monde. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre « la volonté de sauver sa vie ». Il faut que l’homme admette que la richesse de sa vie n’est pas l’accumulation de possessions mais plutôt de mettre sa vie au service des autres.
L’autre implication est une obéissance de tous les jours ; mettre sa vie au service de l’amour de Dieu et du prochain exige de nombreux sacrifices, et cela tous les jours. « Prendre sa croix » avait déjà un temps de Jésus cette signification du chemin du condamné, Jésus était loin d’être le premier crucifié, les exécutions du pouvoir romain jonchaient les bords de route.
Il est probable que dans l’esprit de Luc, suivre Jésus ne voulait pas vraiment dire « cheminer à ses côtés », mais bien plutôt « marcher derrière », en obéissant et si possible, sans rouspéter.
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