Cette seconde scène sabbatique va bien nous expliquer que Jésus est effectivement un maître du sabbat, capable d’enseigner en synagogue le sens et la manière de pratiquer le sabbat.
L’anecdote se place délibérément dans le cadre de l’enseignement de Jésus ; on ne sait pas vraiment ce que fait ici cet homme à la main sèche, normalement on considère facilement ce genre d’handicapé comme impur, il est probable que les juifs l’ait invité à se présenter pour observer la réaction de Jésus. C’est sa main droite qui est paralysée, il ne peut donc pas travailler, il se trouve donc en danger (un homme sans travail à cette époque n’est guère protégé).
Jésus va prendre l’opportunité qui lui est présentée sur un plateau, c’est pourquoi il fait venir cet homme au centre de la pièce, il va devenir l’évènement de ce sabbat. Et Jésus de demander autour de lui : doit-on soigner un jour de sabbat ?
Le message est le même qu’hier avec les grains glanés et mangés par les disciples : il faut savoir raison garder et faire passer les besoins de l’homme avant les règles rituelles, la protection de la vie humaine passe avant tout. On remarquera que Jésus ne va pas toucher le malade, la main fut guérie au passif du verbe. En un mot, le guérisseur Jésus n’a pas vraiment travaillé. Personne ne lui avait rien demandé d’ailleurs, pas même le malade.
Jésus ce jour-là n’a pas enfreint la loi, il a donné une leçon sur l’éthique du sabbat. Ce qui va rendre les juifs furieux n’est donc pas une éventuelle infraction de Jésus, mais plutôt un comportement général volontairement provocateur et un enseignement contraire à celui du corps sacerdotal en place.
La guérison d’un seul a rendu les autres malades…
Un autre jour de sabbat, il entra dans la synagogue et il enseigna ; il y avait là un homme dont la main droite était paralysée. Les scribes et les Pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat, afin de trouver de quoi l’accuser.
Mais lui savait leurs raisonnements ; il dit à l’homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi et tiens-toi là au milieu. » Il se leva et se tint debout.
Jésus leur dit : « Je vous demande s’il est permis le jour du sabbat de faire le bien ou de faire le mal, de sauver une vie ou de la perdre. » Et les regardant tous à la ronde, il dit à l’homme : « Etends la main. » Il le fit et sa main fut guérie.
Eux furent remplis de fureur et ils parlaient entre eux de ce qu’ils pourraient faire à Jésus.
Commentaire
Cette seconde scène sabbatique va bien nous expliquer que Jésus est effectivement un maître du sabbat, capable d’enseigner en synagogue le sens et la manière de pratiquer le sabbat.
L’anecdote se place délibérément dans le cadre de l’enseignement de Jésus ; on ne sait pas vraiment ce que fait ici cet homme à la main sèche, normalement on considère facilement ce genre d’handicapé comme impur, il est probable que les juifs l’ait invité à se présenter pour observer la réaction de Jésus. C’est sa main droite qui est paralysée, il ne peut donc pas travailler, il se trouve donc en danger (un homme sans travail à cette époque n’est guère protégé).
Jésus va prendre l’opportunité qui lui est présentée sur un plateau, c’est pourquoi il fait venir cet homme au centre de la pièce, il va devenir l’évènement de ce sabbat. Et Jésus de demander autour de lui : doit-on soigner un jour de sabbat ?
Le message est le même qu’hier avec les grains glanés et mangés par les disciples : il faut savoir raison garder et faire passer les besoins de l’homme avant les règles rituelles, la protection de la vie humaine passe avant tout. On remarquera que Jésus ne va pas toucher le malade, la main fut guérie au passif du verbe. En un mot, le guérisseur Jésus n’a pas vraiment travaillé. Personne ne lui avait rien demandé d’ailleurs, pas même le malade.
Jésus ce jour-là n’a pas enfreint la loi, il a donné une leçon sur l’éthique du sabbat. Ce qui va rendre les juifs furieux n’est donc pas une éventuelle infraction de Jésus, mais plutôt un comportement général volontairement provocateur et un enseignement contraire à celui du corps sacerdotal en place.
La guérison d’un seul a rendu les autres malades…
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