Ce texte de Luc est celui qui est lu le dimanche des Rameaux, même s’il ne parle pas de rameaux et si Jean parle de palmes. Tout cela n’est pas très grave puisqu’il s’agit d’un texte imaginaire crée par Marc pour souligner l’importance de cette arrivée de Jésus dans la ville où il allait mourir, mais aussi ressusciter. Il s’agit bien du dernier déplacement de Jésus avant sa passion et il fallait qu’il soit dignement accueilli, comme un roi (la description convient assez bien à l’arrivée glorieuse des militaires revenant des combats dans leur capitale d’origine). Si ce n’est Matthieu, les autres évangélistes ont choisi le livre de Zacharie comme inspiration 9.9 « Tressaille d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des acclamations, fille de Jérusalem ! Voici que ton roi s'avance vers toi ; il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne — sur un ânon tout jeune. »
Un peu de 1 Rois 1.33 Il leur dit : « Prenez avec vous les serviteurs de votre maître, vous mettrez mon fils Salomon sur ma propre mule et vous le ferez descendre à Guihôn… Notre seigneur le roi David a fait roi Salomon ! Le roi a envoyé avec lui le prêtre Sadoq, le prophète Natan, Benayahou fils de Yehoyada, ainsi que les Kerétiens et les Pelétiens ; et ils l'ont fait monter sur la mule du roi. Le prêtre Sadoq et le prophète Natan lui ont fait l'onction royale à Guihôn d'où ils sont remontés dans la joie ; et la cité a été enthousiasmée : c'est ce bruit que vous avez entendu. Et Salomon s'est même assis sur le trône royal »
Luc fait intervenir des pharisiens pour qu’ils réclament un peu de retenue.
Cette phrase « si eux se taisent, ce sont les pierres qui crieront » a été reprises maintes fois. Il est possible qu’elle vienne du prophète Habacuc 2.11 « Oui, la pierre du mur criera, et la poutre de la charpente lui répondra. », mais ce n’est pas certain. La pierre était aussi symbole de la mort et du silence, la pierre tombale, la pierre qui crie serait donc le penchant « des poules qui ont des dents ».
Les rameaux ne sont pas chez Luc. Ils sont dans le psaume 118.27 « Le SEIGNEUR est Dieu et il nous a donné la lumière : Formez le cortège, rameaux en main, jusqu'aux cornes de l'autel. »
Bien on l’aura compris, ce passage est avant tout une œuvre littéraire.
Sur ces mots, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
Or, quand il approcha de Bethphagé et de Béthanie, vers le mont dit des Oliviers, il envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face ; en y entrant, vous trouverez un ânon attaché que personne n’a jamais monté. Détachez-le et amenez-le. Et si quelqu’un vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ? ” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” »
Les envoyés partirent et trouvèrent les choses comme Jésus leur avait dit. Comme ils détachaient l’ânon, ses maîtres leur dirent : « Pourquoi détachez-vous cet ânon ? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. »
Ils amenèrent alors la bête à Jésus, puis jetant sur elle leurs vêtements, ils firent monter Jésus ; et à mesure qu’il avançait, ils étendaient leurs vêtements sur la route.
Déjà il approchait de la descente du mont des Oliviers, quand tous les disciples en masse, remplis de joie, se mirent à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus.
Ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »
Quelques Pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus : « Maître, reprends tes disciples ! » Il répondit : « Je vous le dis : si eux se taisent, ce sont les pierres qui crieront. »
Commentaire
Ce texte de Luc est celui qui est lu le dimanche des Rameaux, même s’il ne parle pas de rameaux et si Jean parle de palmes. Tout cela n’est pas très grave puisqu’il s’agit d’un texte imaginaire crée par Marc pour souligner l’importance de cette arrivée de Jésus dans la ville où il allait mourir, mais aussi ressusciter. Il s’agit bien du dernier déplacement de Jésus avant sa passion et il fallait qu’il soit dignement accueilli, comme un roi (la description convient assez bien à l’arrivée glorieuse des militaires revenant des combats dans leur capitale d’origine). Si ce n’est Matthieu, les autres évangélistes ont choisi le livre de Zacharie comme inspiration 9.9 « Tressaille d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des acclamations, fille de Jérusalem ! Voici que ton roi s'avance vers toi ; il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne — sur un ânon tout jeune. »
Un peu de 1 Rois 1.33 Il leur dit : « Prenez avec vous les serviteurs de votre maître, vous mettrez mon fils Salomon sur ma propre mule et vous le ferez descendre à Guihôn… Notre seigneur le roi David a fait roi Salomon ! Le roi a envoyé avec lui le prêtre Sadoq, le prophète Natan, Benayahou fils de Yehoyada, ainsi que les Kerétiens et les Pelétiens ; et ils l'ont fait monter sur la mule du roi. Le prêtre Sadoq et le prophète Natan lui ont fait l'onction royale à Guihôn d'où ils sont remontés dans la joie ; et la cité a été enthousiasmée : c'est ce bruit que vous avez entendu. Et Salomon s'est même assis sur le trône royal »
Luc fait intervenir des pharisiens pour qu’ils réclament un peu de retenue.
Cette phrase « si eux se taisent, ce sont les pierres qui crieront » a été reprises maintes fois. Il est possible qu’elle vienne du prophète Habacuc 2.11 « Oui, la pierre du mur criera, et la poutre de la charpente lui répondra. », mais ce n’est pas certain. La pierre était aussi symbole de la mort et du silence, la pierre tombale, la pierre qui crie serait donc le penchant « des poules qui ont des dents ».
Les rameaux ne sont pas chez Luc. Ils sont dans le psaume 118.27 « Le SEIGNEUR est Dieu et il nous a donné la lumière : Formez le cortège, rameaux en main, jusqu'aux cornes de l'autel. »
Bien on l’aura compris, ce passage est avant tout une œuvre littéraire.
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