Il est rare que l’on sépare Anne de Syméon, l’autre vieillard ayant accueilli Jésus dans le Temple.
Des prophétesses nommées Anne, il y en a au moins deux dans la Bible : la mère de Samuel (1 Samuel 1-2) qui va lui aussi être un enfant consacré à Dieu, et la mère de Tobie (Tb 1.9). Selon la description que nous en donne Luc, elle est la femme juive parfaite et dévote. Luc ne nous dit rien de ce qu’elle a fait avec Jésus.
Ce qui compte dans ce passage, c’est un peu le croisement des générations. Dans le cas de Anne, elle passe sa vie dans le Temple, dans les jeûnes et les prières, elle est l’exemple parfaite de la tradition juive. Lorsque Luc écrit son bouquin, le temple a disparu depuis au moins 10 ans : Anne accueille donc Jésus comme le nouveau Temple. C’est le plus beau des passages de relai entre l’Ancien et le Nouveau culte de Dieu.
On notera que le nom de Anne signifie « grâce », qui a eu la faveur. Le nom de son père Phanuel signifie « visage de Dieu ». Luc en a sûrement profité pour nous montrer que Anne, qui est la veuve parfaite vivant au milieu de l’ancien temple, a reconnu le visage de Dieu dans celui de l’enfant.
Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge ; après avoir vécu sept ans avec son mari, elle était restée veuve et avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’écartait pas du temple, participant au culte nuit et jour par des jeûnes et des prières.
Survenant au même moment, elle se mit à célébrer Dieu et à parler de l’enfant à tous ceux qui attendaient la libération de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
Quant à l’enfant, il grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la faveur de Dieu était sur lui.
Commentaire
Il est rare que l’on sépare Anne de Syméon, l’autre vieillard ayant accueilli Jésus dans le Temple.
Des prophétesses nommées Anne, il y en a au moins deux dans la Bible : la mère de Samuel (1 Samuel 1-2) qui va lui aussi être un enfant consacré à Dieu, et la mère de Tobie (Tb 1.9). Selon la description que nous en donne Luc, elle est la femme juive parfaite et dévote. Luc ne nous dit rien de ce qu’elle a fait avec Jésus.
Ce qui compte dans ce passage, c’est un peu le croisement des générations. Dans le cas de Anne, elle passe sa vie dans le Temple, dans les jeûnes et les prières, elle est l’exemple parfaite de la tradition juive. Lorsque Luc écrit son bouquin, le temple a disparu depuis au moins 10 ans : Anne accueille donc Jésus comme le nouveau Temple. C’est le plus beau des passages de relai entre l’Ancien et le Nouveau culte de Dieu.
On notera que le nom de Anne signifie « grâce », qui a eu la faveur. Le nom de son père Phanuel signifie « visage de Dieu ». Luc en a sûrement profité pour nous montrer que Anne, qui est la veuve parfaite vivant au milieu de l’ancien temple, a reconnu le visage de Dieu dans celui de l’enfant.
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