L’épisode connu sous le vocable de « Visitation » se déroule en fait entre les v.39 et 56, il convient de bien considérer que le passage de ce jour n’est qu’une mise en place, une introduction, une préparation au Magnificat que nous lirons demain. Après nous avoir présenté la vie d’Elisabeth et celle de Marie, Luc va nous organiser une rencontre in-utero des deux cousins.
C’est Marie qui prend l’initiative, c’est elle qui voyage : on reprend l’image d’Elisabeth comme la vieille femme de l’Ancienne Alliance et la jeunette Marie pour la Nouvelle Alliance. Si on cherche un peu plus dans les textes de l’Ancien Testament, on trouve aussi Sarah qui tout comme Elisabeth, était trop vieille. Dans l’Ancien Testament, ce sont les femmes trop tard, dans le Nouveau, c’est la femme trop tôt.
Il faut comprendre que dans la tradition juive, c’est la stature du fils qui confère la dignité de la femme (et non pas son mari ou ses propres mérites comme aujourd’hui). C’est ainsi que dans la Genèse 25, Esaü et Jacob se disputent déjà dans le ventre de Rebecca leur mère, la femme d’Isaac, comme ils vont se disputer ensuite (deux nations en ton sein, deux peuples).
Jean qui tressaille dans le ventre, c’est l’expression du prophète dont le rôle sera de lancer Jésus (toujours selon Luc). Luc connait bien le langage des corps (médecin ?), et Elisabeth semble bien connaître son fils pour y voir un sentiment d’allégresse.
La première bénédiction de l’évangile est pour Marie. Et Luc en remet une couche sur le fait que Zacharie n’ait pas cru, au contraire de Marie
En ce temps-là, Marie partit en hâte pour se rendre dans le haut pays, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth.
Or, lorsque Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant bondit dans son sein et Elisabeth fut remplie du Saint Esprit.
Elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie plus que toutes les femmes, béni aussi est le fruit de ton sein !
Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? Car lorsque ta salutation a retenti à mes oreilles, voici que l’enfant a bondi d’allégresse en mon sein.
Bienheureuse celle qui a cru : ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s’accomplira ! »
Commentaire
L’épisode connu sous le vocable de « Visitation » se déroule en fait entre les v.39 et 56, il convient de bien considérer que le passage de ce jour n’est qu’une mise en place, une introduction, une préparation au Magnificat que nous lirons demain. Après nous avoir présenté la vie d’Elisabeth et celle de Marie, Luc va nous organiser une rencontre in-utero des deux cousins.
C’est Marie qui prend l’initiative, c’est elle qui voyage : on reprend l’image d’Elisabeth comme la vieille femme de l’Ancienne Alliance et la jeunette Marie pour la Nouvelle Alliance. Si on cherche un peu plus dans les textes de l’Ancien Testament, on trouve aussi Sarah qui tout comme Elisabeth, était trop vieille. Dans l’Ancien Testament, ce sont les femmes trop tard, dans le Nouveau, c’est la femme trop tôt.
Il faut comprendre que dans la tradition juive, c’est la stature du fils qui confère la dignité de la femme (et non pas son mari ou ses propres mérites comme aujourd’hui). C’est ainsi que dans la Genèse 25, Esaü et Jacob se disputent déjà dans le ventre de Rebecca leur mère, la femme d’Isaac, comme ils vont se disputer ensuite (deux nations en ton sein, deux peuples).
Jean qui tressaille dans le ventre, c’est l’expression du prophète dont le rôle sera de lancer Jésus (toujours selon Luc). Luc connait bien le langage des corps (médecin ?), et Elisabeth semble bien connaître son fils pour y voir un sentiment d’allégresse.
La première bénédiction de l’évangile est pour Marie. Et Luc en remet une couche sur le fait que Zacharie n’ait pas cru, au contraire de Marie
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