Luc va donc continuer son roman de la naissance de Jean-Baptiste avec ce passage plein de surprises :
Ce n’est pas le père qui va donner le nom, mais la mère. Ce ne va pas être le nom du grand-père ni du père, mais un nom qui n’existe pas dans la famille, un nom qui parle de Dieu (Dieu est grâcieux). Ce n’est pas à sa naissance que l’on va lui donner un nom, mais seulement à son baptême (une habitude grecque qui passera dans un judaïsme tardif).
Autre surprise, de taille celle-ci : en confirmant le nom de Jean, Zacharie retrouve sa voix, il est délivré de la punition divine que lui avait donnée l’ange pour ne pas avoir cru en lui.
Les voisins, si présents dans ce texte, passent de la joie (chez Luc, la joie est le signe que la foi progresse) à l’étonnement, et de l’étonnement à la crainte. Il faut dire que cela commence à faire beaucoup de signes : des parents hors d’âge de procréer, les surprises du nom, le Zacharie qui reparle…Luc insiste : la main du Seigneur était avec lui.
Comme avant-hier, le but de ce passage n’est en fait que de préparer l’hymne qui vient ensuite, le Benedictus.
Pour Elisabeth arriva le temps où elle devait accoucher et elle mit au monde un fils. Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur l’avait comblée de sa bonté et ils se réjouissaient avec elle.
Or, le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant et ils voulaient l’appeler comme son père, Zacharie.
Alors sa mère prit la parole : « Non, dit-elle, il s’appellera Jean. »
Ils lui dirent : « Il n’y a personne dans ta parenté qui porte ce nom. » Et ils faisaient des signes au père pour savoir comment il voulait qu’on l’appelle.
Il demanda une tablette et écrivit ces mots : « Son nom est Jean » ; et tous furent étonnés. A l’instant sa bouche et sa langue furent libérées et il parlait, bénissant Dieu.
Alors la crainte s’empara de tous ceux qui habitaient alentour ; et dans le haut pays de Judée tout entier on parlait de tous ces événements. Tous ceux qui les apprirent les gravèrent dans leur cœur ; ils se disaient : « Que sera donc cet enfant ? » Et vraiment la main du Seigneur était avec lui.
Commentaire
Luc va donc continuer son roman de la naissance de Jean-Baptiste avec ce passage plein de surprises :
Ce n’est pas le père qui va donner le nom, mais la mère. Ce ne va pas être le nom du grand-père ni du père, mais un nom qui n’existe pas dans la famille, un nom qui parle de Dieu (Dieu est grâcieux). Ce n’est pas à sa naissance que l’on va lui donner un nom, mais seulement à son baptême (une habitude grecque qui passera dans un judaïsme tardif).
Autre surprise, de taille celle-ci : en confirmant le nom de Jean, Zacharie retrouve sa voix, il est délivré de la punition divine que lui avait donnée l’ange pour ne pas avoir cru en lui.
Les voisins, si présents dans ce texte, passent de la joie (chez Luc, la joie est le signe que la foi progresse) à l’étonnement, et de l’étonnement à la crainte. Il faut dire que cela commence à faire beaucoup de signes : des parents hors d’âge de procréer, les surprises du nom, le Zacharie qui reparle…Luc insiste : la main du Seigneur était avec lui.
Comme avant-hier, le but de ce passage n’est en fait que de préparer l’hymne qui vient ensuite, le Benedictus.
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