Deux petites paraboles identiques chez Luc et Matthieu (Marc ne parle que de la moutarde) qui ont fait couler beaucoup d’encre : on peut leur faire dire beaucoup de choses, et nombreux sont ceux qui ne s’en sont pas privé.
On considère deux interprétations majeures : les catholiques vont se concentrer sur la magnifique croissance et les protestants sur les incroyables contrastes. Jésus (on pense que ce sont des paroles authentiques) y va un peu fort : les juifs considéraient le cèdre comme l’arbre du paradis (la moutarde ne fera qu’un petit arbuste de jardin) et ils considéraient le levain comme impur : on peut dire que Jésus aimait quand même la provocation.
Parmi toutes les idées qui peuvent naître : Jésus sème la parole et fait grandir l’Eglise, les petits gestes de Jésus donneront la grandeur du Royaume, …
Luc ne pense pas devoir donner une description du Royaume, tout comme les juifs ne pouvaient décrire Dieu. Il procède donc par de petites touches comparatives mais qui aident bien peu.
On retiendra de ce texte l’idée d’une dynamique peut-être, d’un mouvement puissant et incontrôlable, …