On retrouve le passage de Marc 2,13-17 que nous avons lu le 14 janvier dernier et qui lui ressemble comme un copié/collé.
On eut en revanche prendre encore une fois la 1ère lecture qui est la suite du livre d’Isaïe 58, 9b-14 :
« Si tu élimines de chez toi le joug, le doigt accusateur, la parole malfaisante, si tu cèdes à l'affamé ta propre bouchée et si tu rassasies le gosier de l'humilié, ta lumière se lèvera dans les ténèbres, ton obscurité sera comme un midi.
Sans cesse le SEIGNEUR te guidera, en pleine fournaise il rassasiera ton gosier, tes os, il les cuirassera. Tu seras comme un jardin saturé, comme une fontaine d'eau dont les eaux ne déçoivent pas. On rebâtira grâce à toi les dévastations du passé, les fondations laissées de génération en génération, tu les relèveras ; on t'appellera : « Réparateur des brèches, restaurateur des ruelles pour qu'on y habite. »
Si tu t'abstiens de démarches pendant le sabbat, et de traiter tes bonnes affaires en mon saint jour, si tu appelles le sabbat « Jouissance », le saint jour du SEIGNEUR « Glorieux », si tu le glorifies, en renonçant à mener tes entreprises, à tomber sur la bonne affaire et à tenir des palabres sans fin, alors tu trouveras ta jouissance dans le SEIGNEUR, je t'emmènerai en char sur les hauteurs de la Terre, je te ferai savourer le patrimoine de Jacob, ton père. Oui, la bouche du SEIGNEUR a parlé. »
On y trouve assez clairement exprimé un appel à une bonté véritable, condition indispensable pour que Dieu aide les hommes à reconstruire Jérusalem ; de même un jeûne sérieux sera source de bonheur en Dieu. Isaïe, enfin ceux qui écrivent dans son livre, espèrent motiver un sursaut du monde juif autour des exilés revenus dans le but de recréer une certaine dynamique de reconstruction et de réelle piété.