Ce passage de Jean est lu aujourd’hui pour la Saint Laurent, martyr de Rome. On trouve dans ce passage qui décrit la mort de la chrysalide nécessaire à la naissance du papillon pour nous parler de la vie éternelle après la vie terrestre, un bon parallèle avec la souffrance et la fin des martyrs. Quant à l’association « suivre et servir », elle est classique mais là aussi, tout-à-fait adaptée à l’idée d’un service sans limite.
On peut penser au Psaume 116 : « Il en coûte au Seigneur de voir mourir ses fidèles. Eh bien ! Seigneur, puisque je suis ton serviteur… »
Laurent de Rome est né en 220 à Huesca en Espagne, il était diacre du pape Sixte 2, en charge des biens du trésor de l’Eglise. Quand Valérien a entrepris sa persécution des chrétiens, le Pape a chargé Laurent de distribuer tous les biens de l’église aux pauvres, ce qu’il a fait. On la torturé en le plaçant sur un grill géant au-dessus des braises pour qu’il meurt « à petit feu ». Il aurait dit au bourreau : ce côté-là est cuit, retournez-moi maintenant !
Ce qui aurait fait de lui le saint patron des rôtisseurs. Notre église a vraiment beaucoup d’humour !