Le sanhédrin envoie des prêtres et des scribes se renseigner sur l’identité de Jean ! Comme s’il ne connaissaient pas le Baptiste, alors que Zacharie son père travaillait au Temple. A moins qu’ils ne cherchent à savoir qui se cache vraiment derrière ce jeune homme né de parents trop vieux pour enfanter…
C’est surtout que Jean l’évangéliste veut faire un parallèle lui-aussi un parallèle entre Jean le Baptiste et Jésus. Aux 3 « non, je ne suis pas » du Baptiste correspondront les 3 « je suis » (la lumière, la vérité et la vie) de Jésus.
On retrouve bien entendu la passage d’Esaïe 40.3 « Une voix proclame : « Dans le désert dégagez un chemin pour le SEIGNEUR, nivelez dans la steppe une chaussée pour notre Dieu. Que tout vallon soit relevé, que toute montagne et toute colline soient rabaissées, que l'éperon devienne une plaine et les mamelons, une trouée ! Alors la gloire du SEIGNEUR sera dévoilée et tous les êtres de chair ensemble verront que la bouche du SEIGNEUR a parlé. » Le Baptiste est donc celui qui prépare le chemin comme les exilés de Babylone préparaient les routes pour les processions religieuses des idoles. Il n’est pas le Messie.
Il n’est pas non plus Elie, celui qui avait été enlevé au ciel et dont on attendait le retour pour annoncer au peuple l’imminence du jugement : 2 Rois 2.11 « Tandis qu'ils poursuivaient leur route tout en parlant, voici qu'un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre ; Elie monta au ciel dans la tempête. Quant à Elisée, il voyait et criait : « Mon père ! Mon père ! Chars et cavalerie d'Israël ! » Puis il cessa de le voir. Il saisit alors ses vêtements et les déchira en deux. »
Il n’est pas non plus Moïse dont on n’a jamais trouvé la tombe et qui devait venir pour indiquer la fin des temps. Deutéronome 18.18 « C'est un prophète comme toi que je leur susciterai du milieu de leurs frères ; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. »
Le baptême que prodiguait le Baptiste n’était pas un sacrement d’initiation, comme ce sera pour les chrétiens, mais au contraire un rituel de purification par immersion, tel qu’il était prévu pour les juifs ayant touché un cadavre par exemple. Lui, le Baptiste, avait institué une immersion pour la confession des péchés et la repentance, car Dieu n’accordait son pardon que s’il y avait au préalable une reconnaissance et une contrition de la part de l’homme. Son rituel ne venait pas se substituer aux sacrifices de réconciliation du Temple, il venait en plus. C’était une dernière occasion de se repentir avant le jugement dernier que le Baptiste annonçait imminent.
Dans le tradition juive, le messie attendait au ciel ; chez Jean, comme chez Justin de Naplouse (même époque), le messie est déjà sur terre et attend, incognito. Mais ce n’est pas le Baptiste !
Et voici quel fut le témoignage de Jean lorsque, de Jérusalem, les Juifs envoyèrent vers lui des prêtres et des lévites pour lui poser la question : « Qui es-tu ? »
Il fit une déclaration sans restriction, il déclara : « Je ne suis pas le Christ. »
Et ils lui demandèrent : « Qui es-tu ? Es-tu Elie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. » — « Es-tu le Prophète ? » Il répondit : « Non. »
Ils lui dirent alors : « Qui es-tu ? … que nous apportions une réponse à ceux qui nous ont envoyés ! Que dis-tu de toi-même ? »
Il affirma : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : “Aplanissez le chemin du Seigneur”, comme l’a dit le prophète Esaïe. » Or ceux qui avaient été envoyés étaient des Pharisiens.
Ils continuèrent à l’interroger en disant : « Si tu n’es ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; il vient après moi et je ne suis même pas digne de dénouer la lanière de sa sandale. »
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.
Commentaire
Le sanhédrin envoie des prêtres et des scribes se renseigner sur l’identité de Jean ! Comme s’il ne connaissaient pas le Baptiste, alors que Zacharie son père travaillait au Temple. A moins qu’ils ne cherchent à savoir qui se cache vraiment derrière ce jeune homme né de parents trop vieux pour enfanter…
C’est surtout que Jean l’évangéliste veut faire un parallèle lui-aussi un parallèle entre Jean le Baptiste et Jésus. Aux 3 « non, je ne suis pas » du Baptiste correspondront les 3 « je suis » (la lumière, la vérité et la vie) de Jésus.
On retrouve bien entendu la passage d’Esaïe 40.3 « Une voix proclame : « Dans le désert dégagez un chemin pour le SEIGNEUR, nivelez dans la steppe une chaussée pour notre Dieu. Que tout vallon soit relevé, que toute montagne et toute colline soient rabaissées, que l'éperon devienne une plaine et les mamelons, une trouée ! Alors la gloire du SEIGNEUR sera dévoilée et tous les êtres de chair ensemble verront que la bouche du SEIGNEUR a parlé. » Le Baptiste est donc celui qui prépare le chemin comme les exilés de Babylone préparaient les routes pour les processions religieuses des idoles. Il n’est pas le Messie.
Il n’est pas non plus Elie, celui qui avait été enlevé au ciel et dont on attendait le retour pour annoncer au peuple l’imminence du jugement : 2 Rois 2.11 « Tandis qu'ils poursuivaient leur route tout en parlant, voici qu'un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre ; Elie monta au ciel dans la tempête. Quant à Elisée, il voyait et criait : « Mon père ! Mon père ! Chars et cavalerie d'Israël ! » Puis il cessa de le voir. Il saisit alors ses vêtements et les déchira en deux. »
Il n’est pas non plus Moïse dont on n’a jamais trouvé la tombe et qui devait venir pour indiquer la fin des temps. Deutéronome 18.18 « C'est un prophète comme toi que je leur susciterai du milieu de leurs frères ; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. »
Le baptême que prodiguait le Baptiste n’était pas un sacrement d’initiation, comme ce sera pour les chrétiens, mais au contraire un rituel de purification par immersion, tel qu’il était prévu pour les juifs ayant touché un cadavre par exemple. Lui, le Baptiste, avait institué une immersion pour la confession des péchés et la repentance, car Dieu n’accordait son pardon que s’il y avait au préalable une reconnaissance et une contrition de la part de l’homme. Son rituel ne venait pas se substituer aux sacrifices de réconciliation du Temple, il venait en plus. C’était une dernière occasion de se repentir avant le jugement dernier que le Baptiste annonçait imminent.
Dans le tradition juive, le messie attendait au ciel ; chez Jean, comme chez Justin de Naplouse (même époque), le messie est déjà sur terre et attend, incognito. Mais ce n’est pas le Baptiste !
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