Aujourd’hui nous fêtons nos morts. Le lectionnaire nous laisse libre de choisir. Je n’ai pas trouvé d’évangile qui me parle vraiment, j’ai donc choisi pour une fois un extrait d’une lettre de Paul.
La fête fait partie des instruments dont dispose l’église pour nous permettre d’entrer en contact avec Dieu ; fête n’est pas une forcément une joie, elle est une opportunité annuelle d’avoir une pensée particulière pour nos défunts, croyants ou non.
Et là nous sommes confrontés à deux options : soit nous pensons à eux comme morts, soit nous pensons à eux comme vivants. Bien entendu, il n’est pas question d’imaginer leurs corps vivants sur une autre planète ! Mais il est bien question de les imaginer vivants dans un autre monde, sous une autre forme, et en tout cas, de les imaginer en état de communiquer avec nous. Peuvent-ils entendre nos pensées, peuvent-ils observer nos vies ? Peuvent-ils partager nos joies et nos tristesses ? Et nous, qu’avons-nous à leur dire ? De quelle manière se souvient-on d’eux ?
Ce choix est totalement le nôtre, celui de chacun de nous. Les chrétiens vont imaginer leurs défunts vivant heureux auprès de Dieu, les non-croyants vont se limiter à l’exercice du souvenir, peut-être…Personne ne peut choisir pour nous.
Dans tous les cas, que cette journée soit une opportunité…de ne pas oublier.