Balaam dit à Balaq : « Bâtis-moi ici sept autels et apprête-moi ici même sept taureaux et sept béliers. Tiens-toi auprès de ton holocauste, tandis que je m’éloignerai. Peut-être le SEIGNEUR viendra-t-il à ma rencontre ; la parole qu’il me fera connaître, quelle qu’elle soit, je te la communiquerai. » Et il s’en alla sur le chemin.
Balaam retourna auprès de Balaq et le trouva debout près de son holocauste, ainsi que tous les dignitaires de Moab. Alors il prononça son incantation en ces termes : « Comment maudirais-je celui que Dieu n’a pas maudit ? Comment vouerais-je à la réprobation celui que le SEIGNEUR n’a pas réprouvé ? Quand du sommet des rochers je le regarde, quand du haut des collines je l’observe, je vois un peuple qui demeure à l’écart et ne se range pas au nombre des nations. Qui pourrait compter la poussière de Jacob ? Et le nombre des multitudes d’Israël ? Que je meure moi-même de la mort des justes et que ma fin soit semblable à la sienne ! »
Balaq dit à Balaam : « Que m’as-tu fait ? Je t’ai amené pour maudire mes ennemis et voilà que tu les couvres de bénédictions ! » Balaam répondit : « Ne dois-je pas, quand je parle, m’en tenir à ce que le SEIGNEUR met dans ma bouche ? »
Balaq reprit : « Viens donc avec moi à un autre endroit d’où tu verras ce peuple — tu n’en voyais qu’une partie, tu ne le voyais pas tout entier —, et de cet endroit, maudis-le pour moi ! » Il l’emmena à un poste d’observation au sommet de la Pisga, bâtit sept autels et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.
Balaam revint auprès de Balaq et le trouva debout près de son holocauste avec les dignitaires de Moab. Balaq lui demanda : « Que dit le SEIGNEUR ? »
« Lève-toi, Balaq, écoute ! Prête-moi l’oreille, fils de Cippor ! Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni un fils d’Adam pour se rétracter. Parle-t-il pour ne pas agir ? Dit-il une parole pour ne pas l’exécuter ? J’ai assumé la charge de bénir, car il a béni ; je ne me reprendrai pas.
On n’observe pas de calamité en Jacob, on ne voit pas de souffrance en Israël. Le SEIGNEUR, son Dieu, est avec lui ; chez lui résonne l’acclamation royale. Dieu l’a fait sortir d’Egypte ; il possède la force du buffle. Il n’y a pas d’augure en Jacob, ni de divination en Israël : En temps voulu il est dit à Jacob, à Israël, ce que Dieu fait. Voici un peuple qui se lève comme un fauve, qui se dresse comme un lion. Il ne se couche pas avant d’avoir dévoré sa proie et bu le sang de ses victimes. »
Balaq dit à Balaam : « Si tu ne le maudis pas, du moins ne le bénis pas. »
Et Balaam lui répondit : « Ne t’avais-je pas dit : “Je ferai tout ce que dira le SEIGNEUR” ? »
Balaq dit à Balaam : « Viens donc ! Je t’emmène à un autre endroit ; peut-être Dieu admettra-t-il que de là tu maudisses pour moi ce peuple. » Balaq emmena donc Balaam au sommet du Péor qui se dresse face au désert.
Balaam dit à Balaq : « Bâtis-moi ici sept autels et apprête-moi ici même sept taureaux et sept béliers. Tiens-toi auprès de ton holocauste, tandis que je m’éloignerai. Peut-être le SEIGNEUR viendra-t-il à ma rencontre ; la parole qu’il me fera connaître, quelle qu’elle soit, je te la communiquerai. » Et il s’en alla sur le chemin.
Balaam retourna auprès de Balaq et le trouva debout près de son holocauste, ainsi que tous les dignitaires de Moab. Alors il prononça son incantation en ces termes : « Comment maudirais-je celui que Dieu n’a pas maudit ? Comment vouerais-je à la réprobation celui que le SEIGNEUR n’a pas réprouvé ? Quand du sommet des rochers je le regarde, quand du haut des collines je l’observe, je vois un peuple qui demeure à l’écart et ne se range pas au nombre des nations. Qui pourrait compter la poussière de Jacob ? Et le nombre des multitudes d’Israël ? Que je meure moi-même de la mort des justes et que ma fin soit semblable à la sienne ! »
Balaq dit à Balaam : « Que m’as-tu fait ? Je t’ai amené pour maudire mes ennemis et voilà que tu les couvres de bénédictions ! » Balaam répondit : « Ne dois-je pas, quand je parle, m’en tenir à ce que le SEIGNEUR met dans ma bouche ? »
Balaq reprit : « Viens donc avec moi à un autre endroit d’où tu verras ce peuple — tu n’en voyais qu’une partie, tu ne le voyais pas tout entier —, et de cet endroit, maudis-le pour moi ! » Il l’emmena à un poste d’observation au sommet de la Pisga, bâtit sept autels et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.
Balaam revint auprès de Balaq et le trouva debout près de son holocauste avec les dignitaires de Moab. Balaq lui demanda : « Que dit le SEIGNEUR ? »
« Lève-toi, Balaq, écoute ! Prête-moi l’oreille, fils de Cippor ! Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni un fils d’Adam pour se rétracter. Parle-t-il pour ne pas agir ? Dit-il une parole pour ne pas l’exécuter ? J’ai assumé la charge de bénir, car il a béni ; je ne me reprendrai pas.
On n’observe pas de calamité en Jacob, on ne voit pas de souffrance en Israël. Le SEIGNEUR, son Dieu, est avec lui ; chez lui résonne l’acclamation royale. Dieu l’a fait sortir d’Egypte ; il possède la force du buffle. Il n’y a pas d’augure en Jacob, ni de divination en Israël : En temps voulu il est dit à Jacob, à Israël, ce que Dieu fait. Voici un peuple qui se lève comme un fauve, qui se dresse comme un lion. Il ne se couche pas avant d’avoir dévoré sa proie et bu le sang de ses victimes. »
Balaq dit à Balaam : « Si tu ne le maudis pas, du moins ne le bénis pas. »
Et Balaam lui répondit : « Ne t’avais-je pas dit : “Je ferai tout ce que dira le SEIGNEUR” ? »
Balaq dit à Balaam : « Viens donc ! Je t’emmène à un autre endroit ; peut-être Dieu admettra-t-il que de là tu maudisses pour moi ce peuple. » Balaq emmena donc Balaam au sommet du Péor qui se dresse face au désert.
Commentaire
Nous avons là un magnifique exemple qui montre à quel point il est impossible de contrecarrer la volonté de Dieu. Balaq a promis toutes les richesses du monde à Balaam pour qu’il jette un sort à l’armée des hébreux. Nous avons vu que ce dernier était un personnage ambigu, mais il a bien du mal à contredire Dieu.
Il semble qu’il possède une technique particulière et secrète pour entrer en contact avec Dieu, c’est pourquoi il s’éloigne des autres pour écouter ce que Dieu veut lui dire. N’oublions pas que les augures romains observaient la nature (le cri d’un animal, le vol d’un oiseau…) pour lire les signes divins, et n’oublions pas qu’encore de nos jours dans certaines populations, il y a de chamanes et autres sorciers qui entrent en contact avec les divinités par de la fumée, des breuvages particuliers ou des mouvements rotatoires accélérés.
Du premier sommet, Balaam dit qu’il ne peut maudire le peuple d’Israël pour au moins 3 raisons : c’est un peuple à part, sa multitude est la preuve qu’il est béni par Dieu, ses hommes sont justes. Il est amusant de constater que Balaq se dit que l’autre ne voit pas assez bien la troupe ennemie, et qu’il faut donc l’amener sur un autre point de vue (une étude un peu plus détaillée des lieux choisis montre un éloignement par rapport à l’endroit où est la troupe des hébreux, ce qui est un peu étonnant dans la recherche d’un meilleur point de vue.)
Du deuxième sommet, Balaam va dire qu’il ne peut que bénir un peuple déjà béni par Dieu, mais qu’en plus, il est clair que Dieu est au milieu d’eux ce qui lui donne force et persévérance.
Balaq est donc furieux, et va le conduite à un 3ème point de vue, plus haut celui-ci
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