Voici ce que doit avoir Aaron pour se rendre au sanctuaire : un taureau destiné à un sacrifice pour le péché et un bélier pour un holocauste ; il revêt une tunique sacrée, en lin, il met des caleçons de lin sur son corps, il se ceint d’une ceinture de lin et il se coiffe d’un turban de lin — ce sont des vêtements sacrés ; il les revêt donc après s’être lavé le corps à l’eau ;
et de la part de la communauté des fils d’Israël, il reçoit deux boucs destinés à un sacrifice pour le péché et un bélier pour un holocauste. Aaron offre le taureau du sacrifice pour son propre péché et il fait le rite d’absolution en sa faveur et en faveur de sa maison.
Il prend les deux boucs et les place devant le SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Aaron tire des sorts sur les deux boucs : un sort “Pour le SEIGNEUR”, un sort “Pour Azazel”.
Aaron présente le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le SEIGNEUR”, et il en fait un sacrifice pour le péché.
Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le place vivant devant le SEIGNEUR, pour faire sur lui le rite d’absolution en l’envoyant à Azazel au désert.
Il égorge le bouc du sacrifice pour le péché du peuple, et il en amène le sang au-delà du voile ; il procède avec ce sang comme il a procédé avec celui du taureau : il en fait aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. Il fait sur le sanctuaire le rite d’absolution des impuretés des fils d’Israël et de leurs révoltes, c’est-à-dire de tous leurs péchés ; il fait de même pour la tente de la rencontre qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés.
Quand il a fini de faire le rite d’absolution pour le sanctuaire, pour la tente de la rencontre et pour l’autel, il présente le bouc vivant. Aaron impose les deux mains sur la tête du bouc vivant : il confesse sur lui toutes les fautes des fils d’Israël et toutes leurs révoltes, c’est-à-dire tous leurs péchés, et il les met sur la tête du bouc ; puis il l’envoie au désert sous la conduite d’un homme tout prêt. Le bouc emporte sur lui toutes leurs fautes vers une terre stérile
C’est pour vous une loi immuable : au septième mois, le dix du mois, vous jeûnez et vous ne faites aucun ouvrage, tant l’indigène que l’émigré installé parmi vous. En effet c’est ce jour-là qu’on fait sur vous le rite d’absolution qui vous purifie. Devant le SEIGNEUR vous serez purs de tous vos péchés.