Elargis l’espace de ta tente, les toiles de tes demeures, qu’on les distende ! Ne ménage rien ! Allonge tes cordages et tes piquets, fais-les tenir, car à droite et à gauche tu vas déborder : ta descendance héritera des nations qui peupleront les villes désolées.
Ne crains pas, car tu n’éprouveras plus de honte, ne te sens plus outragée, car tu n’auras plus à rougir, tu oublieras la honte de ton adolescence, la risée sur ton veuvage, tu ne t’en souviendras plus.
Car celui qui t’a faite, c’est ton époux : le SEIGNEUR, le tout-puissant, c’est son nom ; le Saint d’Israël, c’est celui qui te rachète, il s’appelle le Dieu de toute la terre.
Car, telle une femme abandonnée et dont l’esprit est accablé, le SEIGNEUR t’a rappelée : « La femme des jeunes années, vraiment serait-elle rejetée ? » a dit ton Dieu.
Un bref instant, je t’avais abandonnée, mais sans relâche, avec tendresse, je vais te rassembler. Dans un débordement d’irritation, j’avais caché mon visage, un instant, loin de toi, mais avec une amitié sans fin je te manifeste ma tendresse, dit celui qui te rachète, le SEIGNEUR.
C’est pour moi comme les eaux de Noé : à leur sujet, j’ai juré qu’elles ne déferleraient plus ces eaux de Noé, jusque sur la terre ; de même, j’ai juré de ne plus m’irriter contre toi et de ne plus te menacer.
Quand les montagnes feraient un écart et que les collines seraient branlantes, mon amitié loin de toi jamais ne s’écartera et mon alliance de paix jamais ne sera branlante, dit celui qui te manifeste sa tendresse, le SEIGNEUR.