Alors, avec les fils d’Israël, Moïse chanta ce cantique au SEIGNEUR. Ils dirent :
« Je veux chanter le SEIGNEUR, il a fait un coup d’éclat. Cheval et cavalier, en mer il les jeta.
Le SEIGNEUR est un guerrier. Le SEIGNEUR, c’est son nom.
Chars et forces du Pharaon, à la mer il les lança. La fleur de ses écuyers sombra dans la mer des Joncs. Les abîmes les recouvrent, ils descendirent au gouffre comme une pierre.
Ta droite, SEIGNEUR, éclatante de puissance, ta droite, SEIGNEUR, fracasse l’ennemi. Superbe de grandeur, tu abats tes adversaires. Tu brûles d’une fureur qui les dévore comme le chaume. Au souffle de tes narines, les eaux s’amoncelèrent, les flots se dressèrent comme une digue, les abîmes se figèrent au cœur de la mer.
Tu fis souffler ton vent, la mer les recouvrit. Ils s’engouffrèrent comme du plomb dans les eaux formidables. Qui est comme toi parmi les dieux, SEIGNEUR ? Qui est comme toi, éclatant de sainteté ? Redoutable en ses exploits ? Opérant des merveilles ?
Tu étendis ta droite, la terre les avale. Tu conduisis par ta fidélité le peuple que tu as revendiqué. Tu le guidas par ta force vers ta sainte demeure. Les peuples ont entendu : ils frémissent.
La prophétesse Miryam, sœur d’Aaron, prit en main le tambourin ; toutes les femmes sortirent à sa suite, dansant et jouant du tambourin. Et Miryam leur entonna : « Chantez le SEIGNEUR, il a fait un coup d’éclat. Cheval et cavalier, en mer il les jeta ! »