Les chapitres 6 à 28 constituent ce qu’on appelle le livre de la Loi, il s’agit donc de la base de la Torah. C’est un texte primitif, qui vient des hébreux du nord, avant la réforme de Josias. Cette Loi définit l’attitude parfaite du peuple d’Israël envers son Dieu ; ce sont des commandements transmis pour le bien de la communauté. C’est parce que Dieu a libéré le peuple d’Egypte que celui-ci doit se conformer à cette loi que lui a donné Dieu. Suivre cette loi est la garantie de vivre libre sur la terre promise.
Les chapitres 6 à 11constituent la loi de l’unicité, d’une triple unicité : un Dieu, un peuple, une terre. Ce premier passage, 4-9, est appelé le « shema Israël », ce qui signifie « écoute Israël ». Cette formule, que les juifs pieux vont répéter au moins deux fois par jour, est calquée sur la formule que l’on trouve de nombreuses fois dans le livre des Proverbes : « Ecoute mon fils ».
S’il est important de clamer l’unicité de Dieu autour des années -700, alors que les juifs du nord n’ont pas encore émigré vers Juda, c’est parce que le dieu concurrent qui est Baal prend le son côté de nombreuses formes : Baal de Péor (que nous avons vu dans la fin du livre des Nombres), le Baal de l’Hermon, le Baal de Sichem…En face de cette multiplication de dieux et de cultes, il convient de présenter un dieu indivisible, c’est bien le même dieu qui est prié dans le royaume du nord et dans celui du sud. A cette unicité de Dieu ne peut que correspondre une unité du fidèle, une totalité de son culte, de son cœur, de son être et de sa force.
Il convient de faire attention aux mots. Nous allons voir que cette alliance est construite sur la base d’un accord de vassalité courant dans les tractations politiques du Proche Orient Ancien. Ce qui vient derrière le mot « amour » n’est aucunement un sentiment, un affect ; il s’agit avant tout de loyauté et de fidélité. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre cette invitation, pour ne pas dire cet ordre, d’aimer.
Amour, criante, respect et obéissance…c’est ce que contient le mot « amour », un amour total et sans réserve.
Le Dieu UN se choisit UN peuple, le fait sortir d’Egypte, le guide à travers le désert, le fait finalement traverser le Jourdain pour l’amener en terre promise. C’est ce que va développer la suite de ce Deutéronome primitif.
Tu aimeras le SEIGNEUR ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force.
Les paroles des commandements que je te donne aujourd’hui seront présentes à ton cœur ; tu les répéteras à tes fils ; tu les leur diras quand tu resteras chez toi et quand tu marcheras sur la route, quand tu seras couché et quand tu seras debout ; tu en feras un signe attaché à ta main, une marque placée entre tes yeux ; tu les inscriras sur les montants de porte de ta maison et à l’entrée de ta ville.
Commentaire
Les chapitres 6 à 28 constituent ce qu’on appelle le livre de la Loi, il s’agit donc de la base de la Torah. C’est un texte primitif, qui vient des hébreux du nord, avant la réforme de Josias. Cette Loi définit l’attitude parfaite du peuple d’Israël envers son Dieu ; ce sont des commandements transmis pour le bien de la communauté. C’est parce que Dieu a libéré le peuple d’Egypte que celui-ci doit se conformer à cette loi que lui a donné Dieu. Suivre cette loi est la garantie de vivre libre sur la terre promise.
Les chapitres 6 à 11constituent la loi de l’unicité, d’une triple unicité : un Dieu, un peuple, une terre. Ce premier passage, 4-9, est appelé le « shema Israël », ce qui signifie « écoute Israël ». Cette formule, que les juifs pieux vont répéter au moins deux fois par jour, est calquée sur la formule que l’on trouve de nombreuses fois dans le livre des Proverbes : « Ecoute mon fils ».
S’il est important de clamer l’unicité de Dieu autour des années -700, alors que les juifs du nord n’ont pas encore émigré vers Juda, c’est parce que le dieu concurrent qui est Baal prend le son côté de nombreuses formes : Baal de Péor (que nous avons vu dans la fin du livre des Nombres), le Baal de l’Hermon, le Baal de Sichem…En face de cette multiplication de dieux et de cultes, il convient de présenter un dieu indivisible, c’est bien le même dieu qui est prié dans le royaume du nord et dans celui du sud. A cette unicité de Dieu ne peut que correspondre une unité du fidèle, une totalité de son culte, de son cœur, de son être et de sa force.
Il convient de faire attention aux mots. Nous allons voir que cette alliance est construite sur la base d’un accord de vassalité courant dans les tractations politiques du Proche Orient Ancien. Ce qui vient derrière le mot « amour » n’est aucunement un sentiment, un affect ; il s’agit avant tout de loyauté et de fidélité. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre cette invitation, pour ne pas dire cet ordre, d’aimer.
Amour, criante, respect et obéissance…c’est ce que contient le mot « amour », un amour total et sans réserve.
Le Dieu UN se choisit UN peuple, le fait sortir d’Egypte, le guide à travers le désert, le fait finalement traverser le Jourdain pour l’amener en terre promise. C’est ce que va développer la suite de ce Deutéronome primitif.
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