Il faut bien comprendre que cette décision de centraliser le culte sur un sanctuaire unique, celui de Jérusalem, pose un problème d’emploi : que faire des prêtres et des Lévites qui étaient affectés aux autres temples, ceux du nord en particulier, et comment vont- ils vivre puisque par définition ils n’ont ni biens ni terre ?
On a l’illustration parfaite de ce passage dans l’évangile de Luc, puisque Zacharie, le père de Jean-Baptiste, vient d’une province au nord pour officier dans le Temple deux semaines par an. Tout prêtre ou tout Lévite dispersé dans le pays peut venir à Jérusalem officier et récupérer sa part des sacrifices (v.6-7). Quand ils ne sont pas de service, ils doivent bénéficier de la générosité de tous (v.4).
On comprend que la réforme de Josias avait des conséquences directes sur le culte, mais aussi sur l’équilibre économique de la société. C’est pourquoi les rédacteurs du Deutéronome ont cru bon de considérer cette question dans l’écriture de la seconde Loi.
Les prêtres lévites, toute la tribu de Lévi, n’auront ni part ni patrimoine avec Israël : pour se nourrir, ils auront les mets du SEIGNEUR et son patrimoine.
Le lévite n’a pas de patrimoine au milieu de ses frères : c’est le SEIGNEUR qui est son patrimoine, comme il le lui a promis.
Voici quels seront les droits des prêtres sur le peuple et sur ceux qui immolent en sacrifice un bœuf ou un mouton : on donnera au prêtre l’épaule, les joues et la panse. Les prémices de ton blé, de ton vin nouveau et de ton huile, ainsi que celles de la toison de ton petit bétail, tu les lui donneras.
Car c’est lui que le SEIGNEUR ton Dieu a choisi avec ses fils parmi toutes les tribus pour se tenir là tous les jours, officiant au nom du SEIGNEUR.
Si un lévite arrive d’une de tes villes où il réside, n’importe où en Israël, qu’il vienne comme il voudra au lieu que le SEIGNEUR aura choisi : il officiera au nom du SEIGNEUR son Dieu comme tous ses frères lévites qui se tiennent là devant le SEIGNEUR.
Pour se nourrir, ils auront tous une part égale, outre ce que chacun pourra tirer de la vente des biens paternels.
Commentaire
Il faut bien comprendre que cette décision de centraliser le culte sur un sanctuaire unique, celui de Jérusalem, pose un problème d’emploi : que faire des prêtres et des Lévites qui étaient affectés aux autres temples, ceux du nord en particulier, et comment vont- ils vivre puisque par définition ils n’ont ni biens ni terre ?
On a l’illustration parfaite de ce passage dans l’évangile de Luc, puisque Zacharie, le père de Jean-Baptiste, vient d’une province au nord pour officier dans le Temple deux semaines par an. Tout prêtre ou tout Lévite dispersé dans le pays peut venir à Jérusalem officier et récupérer sa part des sacrifices (v.6-7). Quand ils ne sont pas de service, ils doivent bénéficier de la générosité de tous (v.4).
On comprend que la réforme de Josias avait des conséquences directes sur le culte, mais aussi sur l’équilibre économique de la société. C’est pourquoi les rédacteurs du Deutéronome ont cru bon de considérer cette question dans l’écriture de la seconde Loi.
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