Le livre de l’Exode définit clairement les conditions d’un prêt pour un frère, sans intérêt et avec une garantie provisoire. Ex 22, 24-26 « Si tu prêtes de l'argent à mon peuple, au malheureux qui est avec toi, tu n'agiras pas avec lui comme un usurier ; vous ne lui imposerez pas d'intérêt. Si tu prends en gage le manteau de ton prochain, tu le lui rendras pour le coucher du soleil, car c'est là sa seule couverture, le manteau qui protège sa peau. Dans quoi se coucherait-il ? Et s'il arrivait qu'il crie vers moi, je l'entendrais, car je suis compatissant, moi ».
La version Deutéronomique élargit le point des prêts d’argent à d’autres types de prêts qui pourraient être source de rémunération. Une fois encore, cette injonction est limitée aux prêts contractés sur la terre de Canaan, une terre donnée par le Seigneur et sur laquelle l’homme peut entreprendre, sans jamais oublier que ce droit est un don de Dieu.
Le version du Lévitique qui va suivre va reprendre l’interdiction de prélever des intérêts sur ses frères, mais elle va aussi interdire tout type de garantie ou de mise en demeure, elle va au contraire rendre l’aide au prochain obligatoire, en parallèle avec l’obligation de l’amour du prochain : Lv 25.35 « Si ton frère a des dettes et s'avère défaillant à ton égard, tu le soutiendras, qu'il soit un émigré ou un hôte, afin qu'il puisse survivre à tes côtés. Ne retire de lui ni intérêt ni profit ; c'est ainsi que tu auras la crainte de ton Dieu, et que ton frère pourra survivre à tes côtés. Tu ne lui donneras pas ton argent pour en toucher un intérêt, tu ne lui donneras pas de ta nourriture pour en toucher un profit. C'est moi, le SEIGNEUR, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d'Egypte pour vous donner le pays de Canaan, afin que, pour vous, je sois Dieu ».
Quand on considère l’évolution des codes dans ce cas précis, il faut bien reconnaître que le temps va vers plus de protection pour l’emprunteur, plus de protection pour le pauvre.
Tu ne feras à ton frère aucun prêt à intérêt : ni prêt d’argent, ni prêt de nourriture, ni prêt de quoi que ce soit qui puisse rapporter des intérêts.
A un étranger, tu feras des prêts à intérêt, mais à ton frère tu n’en feras pas, pour que le SEIGNEUR ton Dieu te bénisse dans toutes tes entreprises au pays où tu vas entrer pour en prendre possession.
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Le livre de l’Exode définit clairement les conditions d’un prêt pour un frère, sans intérêt et avec une garantie provisoire. Ex 22, 24-26 « Si tu prêtes de l'argent à mon peuple, au malheureux qui est avec toi, tu n'agiras pas avec lui comme un usurier ; vous ne lui imposerez pas d'intérêt. Si tu prends en gage le manteau de ton prochain, tu le lui rendras pour le coucher du soleil, car c'est là sa seule couverture, le manteau qui protège sa peau. Dans quoi se coucherait-il ? Et s'il arrivait qu'il crie vers moi, je l'entendrais, car je suis compatissant, moi ».
La version Deutéronomique élargit le point des prêts d’argent à d’autres types de prêts qui pourraient être source de rémunération. Une fois encore, cette injonction est limitée aux prêts contractés sur la terre de Canaan, une terre donnée par le Seigneur et sur laquelle l’homme peut entreprendre, sans jamais oublier que ce droit est un don de Dieu.
Le version du Lévitique qui va suivre va reprendre l’interdiction de prélever des intérêts sur ses frères, mais elle va aussi interdire tout type de garantie ou de mise en demeure, elle va au contraire rendre l’aide au prochain obligatoire, en parallèle avec l’obligation de l’amour du prochain : Lv 25.35 « Si ton frère a des dettes et s'avère défaillant à ton égard, tu le soutiendras, qu'il soit un émigré ou un hôte, afin qu'il puisse survivre à tes côtés. Ne retire de lui ni intérêt ni profit ; c'est ainsi que tu auras la crainte de ton Dieu, et que ton frère pourra survivre à tes côtés. Tu ne lui donneras pas ton argent pour en toucher un intérêt, tu ne lui donneras pas de ta nourriture pour en toucher un profit. C'est moi, le SEIGNEUR, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d'Egypte pour vous donner le pays de Canaan, afin que, pour vous, je sois Dieu ».
Quand on considère l’évolution des codes dans ce cas précis, il faut bien reconnaître que le temps va vers plus de protection pour l’emprunteur, plus de protection pour le pauvre.
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