Chez Marc, aucune rencontre n’était prévue, son évangile original s’est arrêté aux femmes tremblantes de peur…
Nous avons que chez Matthieu ce sont les deux Maries qui rencontrent en premier Jésus ressuscité, sur la route alors qu’elles courent annoncer la nouvelle aux disciples, elles lui saisiront les pieds.
Chez Luc, ce sont les marcheurs d’Emmaüs qui vont les premiers reconnaître Jésus, à sa façon de couper le pain…
Chez Jean, c’est Marie-Madeleine, seule, qui va le découvrir. Cette femme est restée dans le jardin du tombeau alors que les deux disciples sont rentrés chez eux sans comprendre. Elle est restée à pleurer, toujours fixée sur son hypothèse d’enlèvement, confortée cette fois par la vue des linges.
Il y a un rappel assez fort d’un passage du Cantique des Cantiques (Ct 3, 1-3), un recueil de poèmes amoureux qui a été joint aux textes de l’Ancien Testament : « Sur ma couche, au long de la nuit, j’ai cherché le bien-aimé de mon âme ; je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé. Je me lèverai donc et je ferai le tour de la ville ; dans les rues, sur les places, je chercherai le bien-aimé de mon âme ; je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé. Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville : Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? »
Marie-Madeleine, une femme amoureuse ?
Ça va être difficile pour elle, il va falloir qu’elle se prépare à changer de Jésus, à changer sa vue bien trop humaine et sentimentale. Jean va donc lui demander de se retourner, il faut qu’elle détache son regard de la mort du tombeau, qu’elle se retourne pour découvrir un Jésus vivant et non plus cadavre.
Il va falloir qu’elle réapprenne le nouveau visage de Jésus, car le Jésus ressuscité n’est plus le même : Jean va déployer toute son ironie pour lui faire confondre Jésus avec le jardinier.
La thèse du jardinier qui a enlevé le corps de Jésus pour éviter que les disciples viennent l’enlever a eu un certain succès auprès des juifs, pendant de nombreuses années.
C’est à la voix que Marie va reconnaître Jésus, et par l’appel du nom, un terrain très sémitique.
Marie était restée dehors, près du tombeau, et elle pleurait. Tout en pleurant elle se penche vers le tombeau et elle voit deux anges vêtus de blanc, assis à l’endroit même où le corps de Jésus avait été déposé, l’un à la tête et l’autre aux pieds.
« Femme, lui dirent-ils, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répondit : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis. »
Tout en parlant, elle se retourne et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était lui.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? qui cherches-tu ? » Mais elle, croyant qu’elle avait affaire au gardien du jardin, lui dit : « Seigneur, si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis, et j’irai le prendre. »
Jésus lui dit : « Marie. » Elle se retourna et lui dit en hébreu : « Rabbouni » — ce qui signifie maître.
Commentaire
Chez Marc, aucune rencontre n’était prévue, son évangile original s’est arrêté aux femmes tremblantes de peur…
Nous avons que chez Matthieu ce sont les deux Maries qui rencontrent en premier Jésus ressuscité, sur la route alors qu’elles courent annoncer la nouvelle aux disciples, elles lui saisiront les pieds.
Chez Luc, ce sont les marcheurs d’Emmaüs qui vont les premiers reconnaître Jésus, à sa façon de couper le pain…
Chez Jean, c’est Marie-Madeleine, seule, qui va le découvrir. Cette femme est restée dans le jardin du tombeau alors que les deux disciples sont rentrés chez eux sans comprendre. Elle est restée à pleurer, toujours fixée sur son hypothèse d’enlèvement, confortée cette fois par la vue des linges.
Il y a un rappel assez fort d’un passage du Cantique des Cantiques (Ct 3, 1-3), un recueil de poèmes amoureux qui a été joint aux textes de l’Ancien Testament : « Sur ma couche, au long de la nuit, j’ai cherché le bien-aimé de mon âme ; je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé. Je me lèverai donc et je ferai le tour de la ville ; dans les rues, sur les places, je chercherai le bien-aimé de mon âme ; je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé. Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville : Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? »
Marie-Madeleine, une femme amoureuse ?
Ça va être difficile pour elle, il va falloir qu’elle se prépare à changer de Jésus, à changer sa vue bien trop humaine et sentimentale. Jean va donc lui demander de se retourner, il faut qu’elle détache son regard de la mort du tombeau, qu’elle se retourne pour découvrir un Jésus vivant et non plus cadavre.
Il va falloir qu’elle réapprenne le nouveau visage de Jésus, car le Jésus ressuscité n’est plus le même : Jean va déployer toute son ironie pour lui faire confondre Jésus avec le jardinier.
La thèse du jardinier qui a enlevé le corps de Jésus pour éviter que les disciples viennent l’enlever a eu un certain succès auprès des juifs, pendant de nombreuses années.
C’est à la voix que Marie va reconnaître Jésus, et par l’appel du nom, un terrain très sémitique.
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