Nous approchons de la fin du Lévitique, mais il reste un certain nombre de points à préciser en ce qui concerne les membres du clergé qui sont, je vous le rappelle, de la seule tribu de Levi. De ce fait il est bien nécessaire qu’ils se reproduisent au cours des ans, il faut donc bien envisager le fait qu’ils vont se marier pour procréer.
Or on se souvient que le sexe est une grande source d’impureté, tout comme la mort. Si on veut que les prêtres conservent un grand degré de sainteté pour s’approcher de Dieu, alors il faut impérativement qu’ils se tiennent loin des cadavres. On ne peut que s’amuser du fait qu’aujourd’hui les prêtres sont au contraire très souvent au contact des morts.
Il est donc interdit aux prêtres de porter le deuil (nous avions vu cette question de se raser la barbe et autres pratiques liées au deuil) ; il convient aussi qu’ils choisissent une épouse de bonne vie (cad ni prostituée, ni déshonorée ni répudiée). On comprend que les veuves sont autorisées.
Plus surprenant est le fait qu’en se prostituant, la fille d’un prêtre rendrait son père impur…
Concernant le cas du grand-prêtre, seul autorisé à pénétrer dans le saint du saint du Temple, les interdits sont encore plus stricts : ils n’iront pas enterrer leurs proches et devront épouser une jeune fille vierge de leur tribu. Il convient en effet de garantir le filiation lévite.
Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Adresse-toi aux prêtres, fils d’Aaron ; tu leur diras : Qu’un prêtre ne se rende pas impur pour un défunt dans sa parenté, sauf pour un proche, de la même chair que lui : sa mère, son père, son fils, sa fille, son frère ; pour sa sœur, si elle est vierge — puisque alors, n’appartenant pas à un autre homme, elle est encore de ses proches — pour elle il peut se rendre impur.
Les prêtres ne se feront pas de tonsure à la tête, ni ne se raseront la barbe sur les côtés, ni ne se feront d’incisions sur le corps ; ils seront consacrés à leur Dieu et ils ne profaneront pas le nom de leur Dieu ; puisque ce sont eux qui présentent les mets du SEIGNEUR, la nourriture de leur Dieu, ils seront en état de sainteté ;
ils ne prendront pas pour épouse une femme prostituée ou déshonorée ; ils ne prendront pas une femme répudiée par son mari ; car le prêtre est consacré à son Dieu ;
Si la fille d’un prêtre se déshonore en se prostituant, c’est son père qu’elle déshonore, elle sera brûlée.
Quant au grand prêtre, celui qui a la primauté parmi ses frères, celui sur la tête duquel a été versée l’huile d’onction et qui a reçu l’investiture pour revêtir les vêtements, qu’il ne défasse pas ses cheveux ni ne déchire ses vêtements ; qu’il n’aille vers aucun défunt et ne se rende impur ni pour son père ni pour sa mère ;
Qu’il prenne pour épouse une femme encore vierge ; qu’il ne prenne ni une veuve ni une femme répudiée, ni une femme qui s’est déshonorée en se prostituant ; au contraire, qu’il prenne pour épouse une jeune fille de sa parenté ; qu’ainsi il n’introduise pas une descendance profane dans sa parenté, car c’est moi, le SEIGNEUR, qui le sanctifie. »
Commentaire
Nous approchons de la fin du Lévitique, mais il reste un certain nombre de points à préciser en ce qui concerne les membres du clergé qui sont, je vous le rappelle, de la seule tribu de Levi. De ce fait il est bien nécessaire qu’ils se reproduisent au cours des ans, il faut donc bien envisager le fait qu’ils vont se marier pour procréer.
Or on se souvient que le sexe est une grande source d’impureté, tout comme la mort. Si on veut que les prêtres conservent un grand degré de sainteté pour s’approcher de Dieu, alors il faut impérativement qu’ils se tiennent loin des cadavres. On ne peut que s’amuser du fait qu’aujourd’hui les prêtres sont au contraire très souvent au contact des morts.
Il est donc interdit aux prêtres de porter le deuil (nous avions vu cette question de se raser la barbe et autres pratiques liées au deuil) ; il convient aussi qu’ils choisissent une épouse de bonne vie (cad ni prostituée, ni déshonorée ni répudiée). On comprend que les veuves sont autorisées.
Plus surprenant est le fait qu’en se prostituant, la fille d’un prêtre rendrait son père impur…
Concernant le cas du grand-prêtre, seul autorisé à pénétrer dans le saint du saint du Temple, les interdits sont encore plus stricts : ils n’iront pas enterrer leurs proches et devront épouser une jeune fille vierge de leur tribu. Il convient en effet de garantir le filiation lévite.
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