L’offrande végétale

Après l’holocauste, nous voyons aujourd’hui un autre type de sacrifice qui est l’offrande végétale. On peut apporter un peu de farine crue avec un peu d’huile d’olive et de l’encens et une petite partie du mélange sera brûlée à l’autel, le reste allant pour les prêtres.

On peut aussi apporter l’offrande végétale sous la forme d’une pâte cuite à la maison, et on distingue le type de cuisson : au four, sur une plaque ou à la poêle. En fonction du type de cuisson, l’ajout d’huile se fera à un moment précis. Ici encore, seule une petite partie ira fumer à l’autel, le plus gros de l’offrande allant aux prêtres.

Le livre donnera deux règles supplémentaires concernant ces offrandes végétales : ne pas utiliser de levain ni de miel, et ajouter du sel comme marque de l’alliance. Il décrira ensuite une offrande végétale un peu particulière car mise en œuvre au moment de la fête des prémices : on utilisera du grain frais plutôt que de la farine.

Un point important et commun à toutes les offrandes végétales est qu’elles sont partagées entre Dieu et les prêtres, l’offrant n’ayant droit à rien.

On se souviendra de la 1^ère approche de Genèse 1, 29-30 dans laquelle Dieu conseille aux hommes de ne se nourrir que de graines ; la nourriture commune de tous les hommes et des animaux.

L’offrande végétale a un autre intérêt : son coût réduit, même si la nourriture et le fruit de la terre bénéficient de la considération élevée des agriculteurs. Elle permet donc aux plus pauvres de pouvoir eux aussi se rapprocher de Dieu par un parfum agréable.