Et quand des hommes se querelleront, que l’un frappera l’autre d’une pierre ou du poing, et que celui-ci, sans mourir, tombera alité, s’il peut se lever et aller au-dehors avec sa canne, celui qui aura frappé sera acquitté. Il devra seulement lui payer son chômage et le faire soigner jusqu’à sa guérison.
Et quand un homme frappera avec un gourdin son serviteur ou sa servante et qu’ils mourront sous sa main, il devra subir vengeance. Mais s’ils se maintiennent un jour ou deux, ils ne seront pas vengés, car ils étaient son argent.
Et quand des hommes s’empoigneront et heurteront une femme enceinte, et que l’enfant naîtra sans que malheur arrive, il faudra indemniser comme l’imposera le mari de la femme et payer par arbitrage.
Mais si malheur arrive, tu paieras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure.
Et quand un homme frappera l’œil de son serviteur ou l’œil de sa servante et l’abîmera, il les laissera aller libres, en compensation de leur œil. Et si c’est une dent de son serviteur ou une dent de sa servante qu’il fait tomber, il les laissera aller libres, en compensation de leur dent.
Et quand un bœuf frappera mortellement de la corne un homme ou une femme, le bœuf sera lapidé, et on n’en mangera pas la chair, mais le propriétaire du bœuf sera quitte. Par contre, si le bœuf avait déjà auparavant l’habitude de frapper, que son propriétaire, après avertissement, ne l’ait pas surveillé, et qu’il ait causé la mort d’un homme ou d’une femme, le bœuf sera lapidé, mais son propriétaire, lui aussi, sera mis à mort.
Si on lui impose une rançon, il donnera en rachat de sa vie tout ce qu’on lui imposera. Qu’il frappe un fils ou qu’il frappe une fille, c’est selon cette règle qu’on le traitera. Si le bœuf frappe un serviteur ou une servante, on donnera trente sicles d’argent à leur maître, et le bœuf sera lapidé.