Dieu place l’homme au milieu du jardin d’Eden dans un rôle de jardinier et de gardien. On comprend bien que le rôle de l’homme qui était de dominer les animaux en Gn1 est devenu tout autre maintenant. Le travail de l’homme Adam est celui du juif de la Palestine de l’époque.
Le seigneur donne ensuite deux ordres : celui de manger de tous les arbres fruitiers (dans ce sens, on se souvient qu’en Gn1, il pouvait manger non seulement des fruits mais aussi des céréales), et celui de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Et Dieu de prévenir qu’en prenant connaissance du savoir du bien et du mal, alors viendra la mort, qui était le grand drame pour la société de la Mésopotamie : pourquoi l’homme meurt-il ? On ne comprend pas bien dans ce texte si Dieu parle de la mort comme d’un châtiment ou d’un simple danger.
Dès que Dieu installe l’homme dans ce qu’il choisit comme un environnement idéal, il lui donne de quoi manger d’une part, mais il lui fixe une limite à son avidité. Dieu fixe à l’homme une limite, une prescription, il le prévient de ce qu’il encourra, mais il le laisse libre : aucune menace, aucune obligation, des prescriptions seulement. Et on verra que l’homme ne va pas hésiter à s’en affranchir.