Le second jour est celui de la création d’un espace vertical : ce qui veut dire en fait qu’à la fin du 2ème jour, Dieu aura créé le temps et l’espace.
La création d’un firmament transparent (le bleu du ciel est l’image des eaux d’en-haut) n’est pas forcément évidente à première vue, mais elle correspond bien à ce que les anciens savaient du cycle de l’eau en tant que phénomène climatique qui les concernaient en premier lieu à cause des récoltes. Il faut bien que la pluie vienne de quelque réserve située en haut, et il faut bien que l’évaporation se retrouve quelque part aussi.
Dieu met de l’ordre : la séparation des espaces et le rythme du temps deviennent la caractéristique de notre monde ordonné, alors que l’infini et l’éternité appartiennent encore au chaos.
Dieu nomme le ciel. La nomination est importante car il existait à l’époque une science des listes, tout comme on a maintenu les classifications des espèces animales et végétales. Il y a l’idée dominante à l’époque que ce qui n’a pas de nom ne peut exister ; on se souvient que Dieu, comme Jésus plus tard, donnera de nouveaux noms à certaines personnes en fonction de leur mission.