Ce passage est une répétition de Marc 4, 21-25, un texte un peu déstructuré, un assemblage de plusieurs sagesses.
L’histoire de la lampe est liée à l’activité missionnaire des disciples ; il est de leur responsabilité de faire en sorte que la lumière de l’évangile éclaire le monde entier.
La seconde phrase tient de la tradition juive qui veut que de nombreux secrets divins vont être révélés au jugement dernier, et que ce jour-là tous verront la vraie face des autres. Le privilège des chrétiens est de ne pas devoir attendre le jugement dernier pour connaître les secrets du dessein de Dieu.
L’exhortation à bien entendre signifie que l’entendre de la parole de Jésus se fait par l’intention du cœur bien plus que par les conditions auditives. Quant à la dernière phrase que nous avons déjà vue dans le cas du serviteur qui n’a pas placé le talent du maître, elle signifie que le chrétien va beaucoup plus recevoir que celui qui rejette la parole.
Contrairement à Marc, Luc parle de ceux qui croient avoir.