Les juifs demandent des preuves ; en fait, ils en ont l’habitude.
Deutéronome18, 20-22 « C'est un prophète comme toi que je leur susciterai du milieu de leurs frères ; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai…Peut-être te demanderas-tu : « Comment reconnaîtrons-nous que ce n'est pas une parole dite par le SEIGNEUR ? » Si ce que le prophète a dit au nom du SEIGNEUR ne se produit pas, si cela n'arrive pas, alors ce n'est pas une parole dite par le SEIGNEUR, c'est par présomption que le prophète l'a dite. Tu ne dois pas en avoir peur ! »
Esaïe 7, 10-14 : « Le SEIGNEUR parla encore à Akhaz en ces termes : Demande un signe pour toi au SEIGNEUR ton Dieu, demande-le au plus profond ou sur les sommets, là-haut. » Akhaz répondit : « Je n'en demanderai pas et je ne mettrai pas le SEIGNEUR à l'épreuve. » Il dit alors : Ecoutez donc, maison de David ! Est-ce trop peu pour vous de fatiguer les hommes, que vous fatiguiez aussi mon Dieu ? Aussi bien le Seigneur vous donnera-t-il lui-même un signe : Voici que la jeune femme est enceinte et enfante un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. »
Matthieu comme Luc vont reprendre ce passage en invoquant le signe de Jonas que Ninive a cru, celui de la visite de la Reine de Saba au roi Salomon, et puis l’impuissance des juifs qui peuvent lire les signes du temps dans le ciel mais se montrent incapables de lire le signe des temps dans la vie de Jésus.
Et donc du coup, hop, Jésus remonte dans sa barque et repasse de l’autre côté !
Des preuves, qui n’en aurait pas demandé ?