Il n’y a pas de bon arbre qui produise un fruit malade, et pas davantage d’arbre malade qui produise un bon fruit. Chaque arbre en effet se reconnaît au fruit qui lui est propre : ce n’est pas sur un buisson d’épines que l’on cueille des figues, ni sur des ronces que l’on récolte du raisin.
L’homme bon, du bon trésor de son cœur, tire le bien, et le mauvais, de son mauvais trésor, tire le mal ; car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
Et pourquoi m’appelez-vous “Seigneur, Seigneur” et ne faites-vous pas ce que je dis ?
Tout homme qui vient à moi, qui entend mes paroles et qui les met en pratique, je vais vous montrer à qui il est comparable.
Il est comparable à un homme qui bâtit une maison : il a creusé, il est allé profond et a posé les fondations sur le roc. Une crue survenant, le torrent s’est jeté contre cette maison mais n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui qui entend et ne met pas en pratique est comparable à un homme qui a bâti une maison sur le sol, sans fondations : le torrent s’est jeté contre elle, et aussitôt elle s’est effondrée, et la destruction de cette maison a été totale.