Deux petites paraboles chères à Matthieu, la découverte du bonheur coincée entre deux menaces de jugement dernier (l’ivraie hier, le filet demain), toutes deux basées sur un même schéma en 3 actes : la valeur extraordinaire du bien, la joie de sa découverte et la transformation radicale qui s’en suit (le vendeur de perles doit se séparer de tout pour l’acquérir). Quelle étrange description que nous fait Matthieu du Royaume des Cieux !
Doit-on voir le Christ comme un trésor caché dans les écritures ?
Ce qui est commun également est que les deux personnages vendent tout pour acquérir ce qu’ils convoitent. Il n’y a aucun vol ici, juste un acte commercial avec un prix à payer. On ne parle pas de jouir du spectacle de la perle, on parle bien de l’acquérir, d’en devenir propriétaire Pourquoi mettre ici ce point si délicat de la transaction financière ?
Peut-on réellement acheter le bonheur ?
Ces deux paraboles sont amusantes, certes. Mais elles ne nous renseignent pas beaucoup sur ce qu’est Le Royaume des cieux. Je vous propose de ne pas trop s’y arrêter et de ne garder que la question de la joie : peut-être Matthieu veut-il juste nous dire que ça vaut la peine de chercher ce Royaume car il procure une joie immense ?
Si vous trouvez ce message un peu trop commercial, vous pouvez aussi ne garder que la notion du prix à payer…