Il faut se remettre les versets précédents : Les collecteurs d'impôts et les pécheurs s'approchaient tous de lui pour l'écouter. Et les Pharisiens et les scribes murmuraient ; ils disaient : « Cet homme-là fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! » C’est dans ce contexte que la scène se passe, entre ceux qui s’intéressent et ceux qui rouspètent. On comprend donc que la brebis égarée fait partie de ce groupe de publicains.
Il faut ensuite relire Ezéchiel au chapitre 34 : « cette bête perdue, je la chercherai, celle qui se sera écartée je la ferai revenir, celle qui aura une pate cassée je lui ferai un bandage, la malade je la fortifierai »
Quand à la joie, celle du berger est celle de Jésus, celle du ciel est la joie du Père. La joie est une pièce clef de l’évangile de Luc.
Jésus (Luc) s’engage contre la justice des pharisiens : est juste qui connaît la Torah. Pour Jésus, il s’agit de faux-justes. Est juste celui qui se convertit pour faire la volonté de Dieu. Le publicain s’intéresse plus que le pharisien qui roule les mécaniques. Luc nous décrit une communauté de chrétiens à Corinthe que l’on trouve aussi dans la 1ère lettre aux Corinthiens de Paul. Les gens se retrouvent pour manger ensemble mais ils passent leur temps à se disputer, ils ne se mélangent pas entre riches et pauvres, certains n'ont rien à manger et les autres ne partagent pas. L’important n’est donc pas tant le repas que les convives.