Concernant le mot Paraclet, on a vu deux sens : le défenseur et le consolateur. Il y en a un 3ème, c’est l’intercesseur, et c’est probablement ce sens-là que Jean utilise maintenant. Jésus se considère lui-même un Paraclet puisqu’il intercède pour nous auprès du père. C’est un peu le problème avec la traduction des mots du grec ancien. Un mot peut vouloir dire 3 choses différentes, alors que nous utiliserions nous 3 mots différents.
Pour que tout soit clair, Jésus sur terre prie son père pour ses disciples, il lui demande de les protéger quand il ne sera plus avec eux car le monde est un peu dangereux. C’est donc lui qui se charge d’intercéder auprès du père. Quand il sera parti, il demandera à son père d’envoyer l’Esprit Saint, qu’on ne verra pas mais qui restera pour toujours…sachant que tous les 3 ne font qu’un.
C’est diabolique cette histoire de trinité…enfin si on peut dire comme cela.
Jean n’aborde pas directement la Pentecôte, en tout cas c’est très court et cela recoupe la vue de St. Thomas avec une simple déclaration en Jn 20, 19-23 « il souffla sur eux et leur dit : recevez l’Esprit Saint ».
La Pentecôte se célèbre comme la fête juive de Shavouot, qui fait mémoire du don des tables de la Loi à Moïse au Mt. Sinaï. C’était aussi une fête agricole, celle de la fin des moissons du froment, 7 semaines après Pâques.
Donc on se souvient :
Shavouot, la fête des semaines à la Pentecôte
Roch Hachana, le nouvel an juif en septembre
Yom Kippour, le jour du grand pardon, 10 jours après le nouvel an juif
Souccot, la fête des tentes, en octobre pour la fin des moissons d’automne
Hanoukka, la fête des lumières, aux alentours de No l.