Jésus insiste une fois encore sur le fait que c’est lui qui nous a choisi, que nous n’avons fait qu’accepter, un choix de pure liberté. Il y a ceux qui acceptent la parole de Jésus et qui décident de suivre ses pas, et il y a ceux qui récusent la parole de Jésus, ce qui est leur choix. Juste après, Jésus dira « si je ne leur avais pas adressé la parole, ils n’auraient pas de péché ; mais maintenant leur péché est sans excuse. » Qui croit est sauvé, qui ne croit pas est jugé pour ses œuvres. Il faut assumer.
Et de fait voilà qui crée une division, nous ne sommes plus tous les mêmes : il y a le club des disciples de Jésus et les autres. En 85, avoir été choisi par Jésus, faire partie du groupe de Jésus a un prix : les membres attirent la même haine que Jésus de la part du monde, l’amalgame est complet. En 85, on risque sa peau pour être chrétien.
Il faut bien insister sur la liberté du choix : Dieu fait une proposition aux hommes, celle de croire en lui et d’observer ses commandements, en particulier celui de l’amour. L’homme est libre, complètement libre de dire oui…ou non. En ce sens, Dieu respecte tout-à-fait la liberté de chacun. Cette liberté de choix n’est pas sans conséquence : si on dit oui, on risque d’être persécuté par les autres, mais on est sauvé, on accèdera à une vie éternelle quand notre vie terrestre aura pris fin. Si on dit non, aucune chance d’être sauvé.
Pourquoi cette haine du monde contre les membres du club de Jésus ? Pour la même raison qu’il y a une haine de Jésus, Cet homme qui vient nous dire que l’important est l’amour, que les règles que l’on a mises en place, nous scribes et prêtres, n’ont aucune importance, voire aucune justification, que la hiérarchie de corps sacerdotal ne tient pas la route, eh bien celui-ci agace.
Quand à ceux qui le suivent, ils dérangent en sortant du lot, ils établissent une sorte de contre-pouvoir, quand à leur règle d’amour et leur sourires de joie et d’espérance, ils énervent les autres, ceux qui ont choisir de ne pas croire en l’amour de Dieu, ceux qui ont choisi de ne pas croire en Dieu, ceux qui ont choisi de se créer un autre Dieu.
En 85, comme aujourd’hui, autre part comme ici, la minorité dérange, et c’est pour cela qu’elle souffre.